Le schéma de notation est le suivant :
Un minimum de 20 points sur 30 est nécessaire pour l’obtention du permis.
Les savoir-faire traditionnels en circulation sont notés de 0 à 3 points.
Les compétences en matière d’autonomie et de prise de conscience du risque sont notées sur 3 points maximum, chaque compétence sur 1 point au maximum.
L’attitude du candidat vis-à-vis des usagers – en particulier les plus vulnérables – est notée sur 1 point, de même que la limitation de la consommation de carburant.
Attention : certaines erreurs restent éliminatoires, le non-respect de l’arrêt à un panneau STOP, le non-respect de l’arrêt à un feu rouge ou encore la circulation sur une bande d’arrêt d’urgence (
http://www.codefast.fr/culture-code-nos-conseils.html ).
La grille d’évaluation comporte 3 parties, appelées « domaines de compétences ».
1) La maîtrise de son véhicule
• Savoir utiliser les commandes
- Bonne maîtrise du volant et bonne direction du véhicule
- Utilisation de la boîte de vitesses sans regarder le levier. Choix correct du rapport de démultiplication
- Synchronisation de l’accélération et de l’embrayage pour démarrer, débrayage correct et en douceur
- Bon usage des freins pour ralentir sans gêner les autres usagers
- Connaissance du tableau de bord et des signaux indiqués
- Mise en service des équipements améliorant la visibilité (essuie-glace, feux)
2) L’analyse de l’environnement et l’anticipation de son évolution
• Savoir se servir des informations données par la signalisation routière, le comportement des autres usagers, le rétroviseur, le tableau de bord…
- Prise en compte des obstacles
- Prise en compte des éléments fixes et mobiles
- Prise en compte des autres usagers
- Contrôle en vision directe
• Savoir analyser ces informations et prendre les décisions adéquates par la suite
- Appréciation de la vitesse et des distances pour conduire en sécurité
- Respect des autres usagers et courtoisie au volant
- Respect de la signalisation des règles de circulation
3) L’adaptation de la conduite à l’environnement
• Savoir communiquer
- Usage approprié et opportun des clignotants
- Usage approprié des feux (feux de détresse, feux Stop) et de l’avertisseur sonore
• Savoir adapter son allure
- Adaptation de l’allure en fonction de l’environnement, des conditions, de la visibilité, des obstacles, du temps
- Ralentissement et arrêt non gênants, non dangereux et appropriés
• Savoir diriger son véhicule
- Absence d’écart brusque injustifié
- Trajectoire adaptée à la courbe de la chaussée
• Savoir bien utiliser la chaussée
- Choix approprié de la voie de circulation
• Maintenir les espaces de sécurité
- Application de la règle des « 2 secondes » entre le véhicule précédant et le candidat
- Augmentation de cette distance de sécurité en cas de mauvais temps ou de visibilité réduite
- Prise en compte du gabarit du véhicule
Les erreurs
Le classement des erreurs commises selon leur degré de gravité est laissé à l’appréciation de l’inspecteur mais repose sur des critères objectifs. L’erreur grave est éliminatoire.
• Erreur grave
Erreur due à l’action ou à l’inaction du candidat et mettant les autres usagers et/ou le véhicule dans une situation où la sécurité repose essentiellement sur la réaction des autres usagers. Elle est systématiquement signalée au candidat, qui est ajourné.
Exemples :
- Tenue du volant incorrecte rendant la trajectoire dangereuse ou provoquant une perte du contrôle du véhicule
- Calages importants révélant une insuffisance de formation
- Mauvaise ou absence d’utilisation d’un accessoire provoquant une situation dangereuse
- Refus ou abus de priorité
• Erreur sérieuse
Erreur, éventuellement grave, mais sans incidence directe sur la sécurité du candidat et/ou des autres usagers. Elle est signalée au candidat et détermine une lacune sérieuse ou ponctuelle.
Exemples :
- Tenue du volant incorrecte rendant la trajectoire imprécise ou inadaptée
- Calages répétés dus au stress
- Mauvaise utilisation de l’avertisseur sonore
- Hésitation injustifiée
• Erreur mineure
Action ou comportement différent des savoir-faire définis mais sans incidence sur la sécurité du candidat et/ou des autres usagers. Elle n’est pas signalée au candidat mais sert d’indices à l’évaluation.
Exemples :
- Façon de tenir le volant incorrecte mais sans incidence sur la trajectoire
- Calage ou patinage ponctuel dû au stress mais sans incidence sur la sécurité
- Erreur de mise en œuvre d’un accessoire sans incidence sur la sécurité
Pour déterminer le type d’erreur, l’inspecteur se base sur l’écart entre la norme et l’attitude du candidat, les conséquences sur la sécurité, l’émotivité du candidat et les conditions de circulation du jour (embouteillages, pluie, travaux).